31/10/2011

Grèce – Attique, Athènes et île de Chios.

Yassas (Salut) !
Après le canal de Corinthe, nous  attendons sagement la fin des grèves et manifestations pour nous rendre à Athènes. Nous en profitons pour nous promener quelques jours autour du Golfe de Corinthe. Nous y avons trouvé des coins très sympas et déserts (ex : Héraion de Perahora et Porto Germeno) pourtant à seulement 60 km environ de la capitale.



Discussion avec des pompiers en sentinelle sur une colline. Depuis les dramatiques incendies de 2007 le pays a beaucoup investi dans la prévention et la lutte contre les feux de forêts (surveillances, véhicules, canadairs, hélicos, …) .
En route pour la découverte d’Athènes (bus+métro).


Seules traces des grèves et manifestations qui se sont déroulés dans la capitale ces derniers jours (19-20 oct 2011): des tas d’ordures non ramassés. Autrement la ville avait retrouvé son calme et les monuments historiques étaient à nouveau ouverts.

Le Parthénon et le pittoresque quartier de la Plaka nous ont beaucoup plu.

Vue depuis le rocher de l’Acropole, l’agglomération s’étend à perte de vue.

La place Syntagma, siège du Parlement.

Les quelques jours au « Camping Athens » ont été riche en rencontres avec d’autres voyageurs. Voir la rubrique « Contact-Liens ».
Quelle bonne surprise de croiser la famille Guilland (lyonnais également) et de passer quelques heures ensemble. Les enfants s’en sont donnés à cœur joie jusque tard dans la soirée.



Après Athènes, nous avons parcouru le Cap Sounion (pointe sud de l’Attique).
Coucher de soleil sur le site du célèbre temple de Poséidon.

Après plusieurs jours sans traversées (grève des dockers) et plusieurs heures de retard nous voilà enfin sur le ferry reliant le port du Pirée à l’île de Chios (6h30 en mer Egée sous un vent fort, les enfants s’en souviendront … et nous aussi).


L’île de Chios ne se trouve plus qu’à 7 km de la côte turque (Cesme – Izmir, notre prochaine étape).

A l’exception de la capitale animée (Chios), le reste de l’île était très calme (presque désert).  Nous y avons découvert de petits paradis sauvages et des villages magnifiques.

Pyrgi renommée pour ses maisons ornées de décorations.

Les localités du sud de l’île sont appelés « villages du mastic ». On y rencontre des villageois qui trient le mastic (résine issue d’arbres servant à produire dentifrice, pâte à mâcher, etc.)


Mesta avec ses passages étroits et ses tours de défense est très bien conservée.

Le 28 octobre, fête nationale et commémoration du « non » des grecs à l’ultimatum de  Mussolini en 1940 (le pope et le maire à côté du monument aux morts).


Visite également des villages d’Avgonyma et d’Anavatos et du monastère de Néa Moni.






Prochaine étape Maël ?  Cap à l’est : l’Asie avec la Turquie.

A bientôt.
Cesme (Turquie), le 31 octobre 2011




21/10/2011

Grèce – Météores et Péloponnèse.

Kalimera !

Depuis le 1er octobre, nous sillonnons la Grèce du nord au sud.
Après la visite de la jolie ville de Ioannina et de Metsovo dans l’Epire (nord montagneux de la Grèce) nous avons passé quelques jours aux Météores. Dès le début de la préparation de notre périple nous avions rêvé de ce lieu particulier. Nous n’avons pas été déçus. Ces monastères perchés en haut des éperons rocheux (« suspendus dans les airs ») ont quelque chose de magique.







Pendant 10 jours, entre le 6 et le 17 octobre nous avons parcouru le Péloponnèse en compagnie des parents de Christèle, Alain et Marthe (Palain et Mina).
Après les retrouvailles et le déballage des « males aux trésors » à notre attention (notamment les 10 kg de cours du CNED pour Valentin – enfin …, des livres, vêtements d’hiver, pièces du camping-car, …), nous avons entamé le tour des sites antiques.




Ballade montagnarde à Delphes.



Entrée dans le Péloponnèse par le pont de Patra (Golfe de Corinthe).

Jeux de cache-cache autour des colonnes et course olympique dans le stade à Olympie.


Descente byzantine avec calcul du nombre de marches à Mystra.



Chant et bruitages divers au théâtre romain d’Epidaure.

Tour des péninsules de Magne (le « Connemara grec » ou « bout du monde ») et d’Argolide.  


Les routes serpentent entre ciel et mer. On ne compte plus les lacets  


Nauplie – la citadelle vénitienne / ottomane / grecque (selon les périodes).

Jeux de plage sous le soleil et jeux d’intérieur (vive le « Uno ») sous la pluie.



On profite également des restos en familles.

Les enfants étaient très contents de retrouver leurs grands-parents.
Nous avons bien apprécié de partager notre vie à bord du camping-car avec Alain et Marthe.



Les enfants ont bien pris le rythme de l’école (3 h par jour pour Valentin et un peu moins pour Capucine et Maël).


La « grande lessive ».

Sauf exceptions, depuis notre entrée en Grèce nous avons abandonné les campings pour les bivouacs « sauvage », souvent avec un ou deux autres camping-cars et de plus en plus près de la mer.
La fin de la période touristique favorise les rencontres, autant avec les locaux (les grecs sont accueillants et généreux) que d’autres touristes en camping-car (on se salue, on se klaxonne, on s’arrête même quand on se croise dans des coins déserts …).




Pour terminer ce tour du Péloponnèse, nous avons admiré la cité de l’ancienne Corinthe et traversé l’impressionnant canal reliant le golfe de Corinthe à celui de Saronique. Ce passage marque la fin d’un voyage … et le début d’un autre.

A bientôt - Athio !
Athènes, le 21 octobre 2011